La finance contre le développement dans le monde - 26 avril
Chantiers de la citoyenneté
Coorganisés par ATTAC Luxembourg les Amis du Monde diplomatique-Luxembourg et avec le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster,
en collaboration avec l’Action Solidarité Tiers Monde (ASTM)
La finance contre le développement dans le monde
Mercredi 26 avril 2006 à 20 heures
salle A11, Abbaye de Neumünster, rue Münster à Luxembourg
Conférence de Jean-Marie Harribey} , Professeur agrégé de sciences économiques et sociales, Maître de Conférences en sciences économiques à l’Université Montesquieu-Bordeaux IV, Membre du conseil scientifique d’ATTAC France
La financiarisation de l’économie marque la subordination de toutes les activités humaines à l’exigence de rentabilité toujours plus grande des actionnaires propriétaires du capital.
Pendant ce temps le développement de milliards d’êtres humains est condamné à un bout du monde. A l’autre bout, la précarisation et le chômage vont bon train, la protection sociale est laminée et les services publics bradés. Toutes ces dégradations sociales se déroulent sur fond de dégradation écologique parce que le productivisme, la pollution et le gaspillage des ressources sont le résultat de la même course au profit.
On ne peut en effet répondre aux besoins des trois quarts de l’humanité si une minorité a les yeux rivés sur l’évolution des cours boursiers et des dividendes, ni préparer les investissements de demain si la richesse est accaparée et s’évade en revenus financiers faramineux.
Il s’agit donc de mettre un terme à la toute puissance de la finance internationale au moyen des taxes globales, de la limitation de la circulation des capitaux, de la maîtrise des banques centrales, du contrôle des investissements, du renforcement des droits des travailleurs et de l’élargissement de l’espace non marchand par le biais d’une protection sociale et des services publics de qualité accessibles à tous, et par l’appropriation collective du bien commun (air, eau, ressources, connaissances notamment).
Entrée libre